Lisez attentivement le texte ci-dessous. A la fin, cinq questions vous seront posées.
Vous pilotez une fusée nommée XK-2003. Un des astronautes, le capitaine John Mordow, responsable des systèmes de refroidissement de la fusée annonce catastrophé qu'il y a une panne importante au niveau du réacteur 2.
Immédiatement, le lieutenant Richard Boradway, responsable de toute la partie informatique à bord, détecte un problème qui serait lié à cette panne dans le secteur de la combustion du carburant. Rien de grave, si ce n'est que la fusée perd de la vitesse et, pire, qu'un astéroïde file vers elle à toute vitesse. L'accélération et donc l'utilisation du moteur défectueux semble donc inévitable, mais à quel prix ?
Heureusement, Ed, le cuisiner a une idée de génie !
Il propose d'utiliser les glaçons du réfrigérateur afin de refroidir manuellement le réacteur. Il se propose même d'y aller lui-même !
Il parcourt alors les 20 mètres qui le séparent de l'endroit défectueux, descend une échelle comportant 20 barreaux, déverse 13 glaçons sur le moteur. Au même moment, la navette est percutée par l'astéroïde qui la pulvérise littéralement.
Une sonnette retentit. L'exercice est terminé. C'est un échec mais, heureusement, tout le monde est vivant.
Immédiatement, le lieutenant Richard Boradway, responsable de toute la partie informatique à bord, détecte un problème qui serait lié à cette panne dans le secteur de la combustion du carburant. Rien de grave, si ce n'est que la fusée perd de la vitesse et, pire, qu'un astéroïde file vers elle à toute vitesse. L'accélération et donc l'utilisation du moteur défectueux semble donc inévitable, mais à quel prix ?
Heureusement, Ed, le cuisiner a une idée de génie !
Il propose d'utiliser les glaçons du réfrigérateur afin de refroidir manuellement le réacteur. Il se propose même d'y aller lui-même !
Il parcourt alors les 20 mètres qui le séparent de l'endroit défectueux, descend une échelle comportant 20 barreaux, déverse 13 glaçons sur le moteur. Au même moment, la navette est percutée par l'astéroïde qui la pulvérise littéralement.
Une sonnette retentit. L'exercice est terminé. C'est un échec mais, heureusement, tout le monde est vivant.
Sans regarder le texte, répondez maintenant à ces cinq questions :
- Comment s'appelle la fusée ?
- Quelle est l'idée de Ed ?
- De combien de barreaux est constituée l'échelle ?
- Combien de glaçons Ed, le cuisinier, déverse sur le moteur ?
- Quel est le nom du pilote ?
Si certains d'entre vous ont su répondre aux quatre premières questions, la grande majorité ne saura pas répondre à la dernière. La réponse ? Il s'agit de "vous" tout simplement, votre nom et votre prénom.
Vous avez focalisé votre attention sur les détails perceptifs, c'est-à-dire les noms, les nombres. Mais dès lors qu'il s'agit de suggestion (le "vous" dans l'histoire) c'est plus compliqué.
Les magiciens du spectacle sont des créateurs d'illusion. Pour le grand public, les illusionnistes sont des personnes à part. Ils utilisent des techniques de détournement et de maîtrise de l'attention qui leur permettent de faire croire beaucoup de choses à leurs semblables. Ils sont capables de vous montrer une pièce, de la faire disparaître sous vos yeux et de vous persuader qu'elle est arrivée dans votre poche, ou dans tout autre endroit impossible !
Créer une illusion n'est pas une mince affaire. Au delà du simple truc, il faut réussir à éteindre l'esprit critique des spectateurs et jouer sur les perceptions afin de diriger et éloigner leur attention de la méthode utilisée.
Les illusionnistes doivent donc agir sur la conscience des autres s'ils veulent devenir de bons praticiens. C'est un travail de longue haleine qui ne s'apprend qu'avec un maximum de pratique.
Les illusionnistes doivent donc agir sur la conscience des autres s'ils veulent devenir de bons praticiens. C'est un travail de longue haleine qui ne s'apprend qu'avec un maximum de pratique.
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La magie : un art très ancien
Depuis toujours, l'homme cherche à posséder des pouvoirs qui le placeraient au-dessus du commun des mortels. Ainsi, avec la découverte du feu, l'homme préhistorique qui maîtrisait la technique pour allumer et l'entretenir bénéficiait d'une puissance inégalée. Il était en quelque sorte un "magicien".
Plus tard, dans l'antiquité, la magie avait une connotation beaucoup plus mystique qu'aujourd'hui. D'ailleurs, on ne faisait pas forcément la différence entre les sorciers et les magiciens, les astronomes et les astrologues.
En 495 de notre ère, Damascios, jeune philosophe de l'école néoplatonicienne est témoin d'un miracle qu'il racontera dans l'une de ses œuvres ; "Vie d'Isidore".
Un jour, alors qu'il se promène dans les rues d'Athènes, son attention est attirée par une étrange lumière, à l'intérieur d'un temple. Plus qu'une lumière, c'est un faisceau qu'il s'agit. D'où vient-il ? Mystère. Damascios, poussé par sa curiosité, pénètre à l'intérieur du temple pour s'approcher du mur qui semble produire cette étrange luminosité. Elle semble venir de très loin. Cependant, à mesure qu'il s'approche, un visage apparaît. Un visage qu'il caractérise de "divin et surnaturel, d'un aspect solennel, mais amical et d'une grande beauté"
Illusion ? Miracle ? Supercherie ?
On le sait aujourd'hui, dès l'Antiquité, les prêtres faisaient appel à différents subterfuges physiques et techniques pour influencer les foules. Statues articulées, portes de temples qui s'ouvraient toutes seules, grondement de tonnerre, lévitations "divines" : tout était bon pour imposer le respect et la crainte. Le peuple, peu ou pas formé aux sciences de l'époque, attribuait ces prodiges aux dieux et s'inclinait naturellement devant ces miracles qui semblaient obéir aux prêtres...lesquels détenaient là un pouvoir certain.
L'énigme racontée par Damascios, loin d'être divine, trouve sa solution dans la technique de l'époque : deux miroirs faits de métal poli reflétaient l'image d'une statue dissimulée. A une certaine distance et suivant un certain angle, elle était invisible. Les miroirs ne reflétaient alors que la lumière issue de chambres secrètes. En s'approchant du mur, Damascios s'est retrouvé dans l'angle exact du reflet de la statue, sans qu'il puisse comprendre d'où elle venait.
L'énigme racontée par Damascios, loin d'être divine, trouve sa solution dans la technique de l'époque : deux miroirs faits de métal poli reflétaient l'image d'une statue dissimulée. A une certaine distance et suivant un certain angle, elle était invisible. Les miroirs ne reflétaient alors que la lumière issue de chambres secrètes. En s'approchant du mur, Damascios s'est retrouvé dans l'angle exact du reflet de la statue, sans qu'il puisse comprendre d'où elle venait.